Nous sommes invités à prier pour cette intention :
– Votre curé vous en a parlé
– Notre évêque a veillé à ce que cette prière soit encouragée sur le diocèse
– Notre pape François aussi nous y invite :
Prions pour les vocations :
– Chaque année, l’Église appelle à une journée de prière particulière pour les vocations le 4èmedimanche de Pâques. En Tarn et Garonne, notre évêque vous invite à témoigner de cette prière de l’Église en rejoignant ou vous associant à cette nuit de prière, pour prier ensemble jusqu’à cette date et plus particulièrement en cette journée du 11 mai. Se joignent à cette prière, et à cet appel à la prière : chapitre 3 – prière
CONTENANT UNE BELLE PRIERE POUR LES VOCATIONS SOUS LEURS DIVERSES FORMES
MAIS SI VOUS POUVEZ PRENDRE PLUS DE TEMPS,
JE VOUS propose LE CHEMIN SUIVANT
1 – sensibilisation
2 – 2 documents du Pape François sur ce sujet
3 – prière
1 – Sensibilisation :
Dans un premier temps je vous invite à visionner un document de 50 secondes :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=DZ5gBFBh16Q
et puis une très belle émission sur la vocation
Durée 26 minutes
Dieu appelle tout genre de personne mais c’est dans l’écoute et l’accompagnement qu’une vocation peut s’épanouir pleinement. Comment Dieu appelle-t-il ? Qu’est ce qu’une vocation ? Comment la reconnaître et l’accompagner ? Quelle place pour la liberté ? Des pistes de réponses avec nos deux invités, le père Henry de Villefranche, bibliste et Geneviève de Taisne, psychanalyste et enseignante à l’ISPC.
Emission du 05/06/2010
Pour obtenir l’émission il suffit de cliquer sur ce lien : http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=gECXq47mcgA
Pour aller plus loin …
Une actrice témoigne :
2 – mot du Pape François sur ce sujet
1er document :
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA LIe JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS 11 MAI 2014 – IV DIMANCHE DE PÂQUES – Les vocations, témoignage de la vérité
Chers frères et sœurs !
1. L’Évangile raconte que « Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages… Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Alors il dit à ses disciples : “La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson” » (Mt 9, 35-38). Ces paroles nous surprennent, car nous savons tous qu’il faut d’abord labourer, semer et cultiver pour pouvoir ensuite, le moment venu, moissonner une récolte abondante. Jésus affirme en revanche que « la moisson est abondante ». Mais qui a travaillé pour que le résultat soit tel ? Il n’y a qu’une seule réponse : Dieu. Évidemment, le champ dont parle Jésus est l’humanité, c’est nous. Et l’action efficace qui est à l’origine du « beaucoup de fruit » est la grâce de Dieu, la communion avec lui (cf. Jn 15, 5). La prière que Jésus sollicite de l’Église concerne donc la demande d’accroître le nombre de ceux qui sont au service de son Royaume. Saint Paul, qui a été l’un de ces “collaborateurs de Dieu”, s’est prodigué inlassablement pour la cause de l’Évangile et de l’Église. Avec la conscience de celui qui a personnellement expérimenté à quel point la volonté salvifique de Dieu est insondable, et l’initiative de la grâce est à l’origine de toute vocation, l’apôtre rappelle aux chrétiens de Corinthe : « Vous êtes le champ de Dieu » (1 Co 3, 9). C’est pourquoi naît tout d’abord dans notre cœur l’étonnement pour une moisson abondante que Dieu seul peut accorder ; ensuite la gratitude pour un amour qui nous précède toujours ; enfin, l’adoration pour l’œuvre qu’il a accomplie, qui demande notre libre adhésion pour agir avec lui et pour lui.
2. Bien des fois nous avons prié avec les paroles du Psalmiste : « Il nous a faits et nous sommes à lui, nous son peuple, son troupeau » (Ps 100, 3) ; ou encore : « C’est Jacob que le Seigneur a choisi, Israël dont il a fait son bien » (Ps 135, 4). Eh bien, nous sommes la “propriété” de Dieu non pas au sens de la possession qui rend esclaves, mais d’un lien fort qui nous unit à Dieu et entre nous, selon un pacte d’alliance qui demeure pour l’éternité « car éternel est son amour » (Ps 136). Dans le récit de la vocation du prophète Jérémie, par exemple, Dieu rappelle qu’il veille continuellement sur chacun, afin que sa Parole se réalise en nous. L’image adoptée est celle de la branche d’amandier qui fleurit avant tous les autres, annonçant la renaissance de la vie au printemps (cf. Jr 1, 11-12). Tout provient de lui et est don de lui ; le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir, mais — rassure l’apôtre — « vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 23). Voilà expliquée la modalité d’appartenance à Dieu : à travers le rapport unique et personnel avec Jésus, que le baptême nous a conféré dès le début de notre renaissance à une vie nouvelle. C’est donc le Christ qui nous interpelle sans cesse par sa Parole afin que nous mettions notre confiance en lui, en l’aimant « de tout notre cœur, de toute notre intelligence et de toute notre force » (cf. Mc 12, 33). C’est pourquoi chaque vocation, malgré la pluralité des voies, demande toujours un exode de soi-même pour centrer sa propre existence sur le Christ et sur son Évangile. Que ce soit dans la vie conjugale, que ce soit dans les formes de consécration religieuse, que ce soit dans la vie sacerdotale, il faut dépasser les manières de penser et d’agir qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu. C’est un exode « qui nous conduit à un chemin d’adoration du Seigneur et de service à lui dans nos frères et sœurs » (Discours à l’Union internationale des supérieures générales, 8 mai 2013). C’est pourquoi nous sommes tous appelés à adorer le Christ dans nos cœurs (cf. 1 P 3, 15), pour nous laisser rejoindre par l’impulsion de la grâce contenue dans la semence de la Parole, qui doit croître en nous et se transformer en service concret de notre prochain. Nous ne devons pas avoir peur : Dieu suit avec passion et habileté l’œuvre sortie de ses mains, à chaque saison de la vie. Il ne nous abandonne jamais ! Il a à cœur la réalisation de son projet sur nous, mais il entend cependant l’obtenir avec notre assentiment et notre collaboration.
3. Aujourd’hui aussi, Jésus vit et chemine dans les réalités de la vie ordinaire pour s’approcher de tous, à commencer par les derniers, et nous guérir de nos infirmités et de nos maladies. Je m’adresse à présent à ceux qui sont bien disposés à se mettre à l’écoute de la voix du Christ qui retentit dans l’Église, pour comprendre quelle est leur vocation propre. Je vous invite à écouter et à suivre Jésus, à vous laisser transformer intérieurement par ses paroles qui « sont esprit et sont vie » (Jn 6, 63). Marie, la Mère de Jésus et la nôtre, nous répète à nous aussi : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Cela vous fera du bien de participer avec confiance à un chemin communautaire qui sache libérer en vous et autour de vous les meilleures énergies. La vocation est un fruit qui mûrit dans le champ bien cultivé de l’amour réciproque qui se fait service mutuel, dans le contexte d’une authentique vie ecclésiale. Aucune vocation ne naît toute seule ou ne vit pour elle-même. La vocation jaillit du cœur de Dieu et germe dans la bonne terre du peuple fidèle, dans l’expérience de l’amour fraternel. Jésus n’a-t-il peut-être pas dit : « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13, 35) ?
4. Chers frères et sœurs, vivre cette « haute mesure de la vie chrétienne ordinaire » (cf. Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte, n. 31), signifie parfois aller à contre-courant et comporte de rencontrer également des obstacles, en dehors de nous et en nous. Jésus lui-même nous avertit : la bonne semence de la Parole de Dieu est souvent volée par le Malin, bloquée par les difficultés, étouffée par des préoccupations et des séductions mondaines (cf. Mt 13, 19-22). Toutes ces difficultés pourraient nous décourager, en nous faisant nous replier sur des voies apparemment plus commodes. Mais la véritable joie des appelés consiste à croire et à faire l’expérience que le Seigneur, lui, est fidèle, et qu’avec lui nous pouvons marcher, être des disciples et des témoins de l’amour de Dieu, ouvrir notre cœur à de grands idéaux, à de grandes choses. « Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses. Jouez votre vie pour de grands idéaux ! » (Homélie lors de la messe pour les confirmations, 28 avril 2013). À vous évêques, prêtres, religieux, communautés et familles chrétiennes, je demande d’orienter la pastorale des vocations dans cette direction, en accompagnant les jeunes sur des itinéraires de sainteté qui, étant personnels, « exigent une vraie pédagogie de la sainteté qui soit capable de s’adapter aux rythmes des personnes. Cette pédagogie devra intégrer aux richesses de la proposition adressée à tous les formes traditionnelles d’aide personnelle et de groupe, et les formes plus récentes apportées par les associations et par les mouvements reconnus par l’Église » (Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte, n. 31).
Disposons donc notre cœur à être une “bonne terre” pour écouter, accueillir et vivre la Parole et porter ainsi du fruit. Plus nous saurons nous unir à Jésus par la prière, la Sainte Écriture, l’Eucharistie, les Sacrements célébrés et vécus dans l’Église, par la fraternité vécue, plus grandira en nous la joie de collaborer avec Dieu au service du Royaume de miséricorde et de vérité, de justice et de paix. Et la récolte sera abondante, proportionnée à la grâce qu’avec docilité nous aurons su accueillir en nous. Avec ce vœu, et en vous demandant de prier pour moi, je donne de tout cœur à tous ma Bénédiction apostolique.
Du Vatican, le 15 janvier 2014
2ème document :
Extrait du Discours du pape François aux séminaristes et novices où le pape met en garde contre une culture du provisoire.
… vous avez tous le désir de donner pour toujours votre vie au Christ ! Maintenant vous applaudissez, vous faites la fête, parce que c’est le temps des noces… Mais quand la lune de miel est terminée, que se passe-t-il ? J’ai entendu un séminariste, un bon séminariste, qui disait qu’il voulait servir le Christ, mais pour dix ans, et ensuite, il pensera à commencer une autre vie… C’est dangereux ! Mais écoutez bien : nous tous, nous aussi qui sommes plus âgés, nous aussi, nous sommes soumis à la pression de cette culture du provisoire ; et c’est dangereux parce qu’on ne joue pas sa vie une fois pour toute. Je me marie tant que durera l’amour ; je veux être sœur, mais pour « un petit bout de temps », « un peu de temps » et ensuite je verrai ; je rentre au séminaire pour devenir prêtre, mais je ne sais pas comment finira cette histoire. Cela n’est pas possible avec Jésus ! Je ne vous fais pas de reproches, je fais des reproches à cette culture du provisoire qui nous maltraite tous, parce que cela n’est pas bon pour nous : parce que, aujourd’hui, il est très difficile de faire un choix définitif. À mon époque, c’était plus facile parce que la culture favorisait les choix définitifs, que ce soit dans le mariage, dans la vie consacrée ou sacerdotale. Mais actuellement, ce n’est pas facile de faire un choix définitif. Nous sommes victimes de cette culture du provisoire. Je voudrais que vous réfléchissiez à cela : comment puis-je être libre par rapport à cette culture du provisoire ? Nous devons apprendre à fermer la porte de notre cellule intérieure, de l’intérieur. Il y avait un prêtre, un bon prêtre, qui ne trouvait pas qu’il était un bon prêtre parce qu’il était humble, il se sentait pêcheur et il priait beaucoup la Vierge, et il disait ceci à la Vierge Marie, je vais le dire en espagnol, parce que c’était une très belle poésie. Il disait à la Vierge Marie que jamais, jamais il ne s’éloignerait de Jésus et il disait ceci : « Esta tarde, Senora, la promesa es sincera. Por las dudas, no olvide dejar la llave afuera » (« Ce soir, Notre Dame, ma promesse est sincère. Mais pour parer à toute éventualité, n’oublie pas de laisser la clé dehors »). Mais on peut dire cela en pensant à l’amour de la Vierge Marie, on peut le dire à Marie. Mais si on laisse toujours la clé dehors, pour le cas où… cela ne va pas. Nous devons apprendre à fermer la porte de l’intérieur ! Et si je ne suis pas sûr, si je ne suis pas sûre, je réfléchis, je prends le temps, et quand je me sens sûr – c’est-à-dire, en Jésus, parce que sans Jésus, personne n’est sûr ! – quand je me sens sûr, je ferme la porte. Vous avez compris cela ? Ce qu’est la culture du provisoire ?
3 – prière
Pour nourrir un temps de prière
Prière pour les vocations
Nous vous proposons de réciter une dizaine de chapelet pour chaque séminariste ou postulant que vous connaissez, puis de réciter la prière suivante pour les vocations de manière plus générale :
Seigneur, aujourd’hui, comme de tous temps,
Tu ne cesses d’appeler :
« Allez, sans peur, pour servir »
Les baptisés, en répondant à leur vocation,
manifestent l’initiative de Dieu.
Ceux qui font un pas en réponse à cet Amour premier
découvrent que tu les attends à bras ouverts.
Seigneur, conduis et anime
la vie fraternelle et liturgique des communautés chrétiennes.
Qu’elle avive en chacun, notamment les plus jeunes,
le désir de discerner leur vocation singulière
pour se mettre pleinement au service de Dieu et de l’évangélisation.
Seigneur, éclaire et fortifie
ceux que tu appelles
à te consacrer pleinement leur vie
sur le chemin du mariage,
de la prêtrise et de la vie consacrée.
Prière du service national pour l’évangélisation des jeunes et des vocations pour la 51ème journée mondiale de prière pour les vocations, le 11 mai 2014 (http://www.jeunes-vocations.catholique.fr/page.php?Id=13026)
Cette prière est empruntée au site Hosanna