Les lois de Bioéthique

Que de mots qui nous font peur parce que nous savons si peu ce qu’ils veulent dire:
La PMA: Procréation médicalement assistée,
La GPA: Gestation pour autrui,
Un bébé éprouvette ou in vitro,
Le bébé à la carte,
Les bouleversements de la filiation,
L’euthanasie opposée à l’obstination médicamenteuse déraisonnable face aux soins palliatifs…

Pour débuter notre réflexion, je vous propose une émission de KTO de janvier 2018.

Je suis sorti ébloui par la beauté de cette émission. Prenez le temps de la regarder, prenez même un papier et un crayon pour en retenir les grandes lignes.

Puis, passons aux actes avec les évêques de France:

Le projet de loi révisant la loi de bioéthique revient bientôt devant le Sénat, en deuxième lecture. Le Gouvernement voudrait le faire aboutir sans retard. Ce projet de loi entraîne des risques graves pour notre société en bouleversant l’ordre de la filiation humaine, en ouvrant de fait un droit à l’enfant au lieu de défendre les droits de l’enfant, et en organisant sur les embryons humains des recherches qui ne respectent pas leur intégrité et qui n’ont pas pour première visée leur santé, mais plutôt une amélioration des succès de la technique de procréation médicalement assistée.

N’assistons-nous pas à un aveuglement diffus sur la dignité de tout être humain qui vient gratuitement à l’existence et qui doit être accueilli fraternellement ?

Les évêques de France, réunis en assemblée plénière, ont souhaité appeler tous les catholiques ainsi que les hommes et femmes de bonne volonté à se tourner vers Dieu en priant et en jeûnant pour Lui demander la grâce de nous ouvrir les yeux à tous et d’être ensemble des artisans du respect de tous les êtres humains dès leur conception.

La Conférence des évêques de France (CEF) publie ce document préparé par son Groupe bioéthique afin d’aider chacun à vivre entre janvier et début février quatre vendredis (15, 22, 29 janvier et 5 février) de jeûne et de prière. Cette démarche spirituelle pourra se vivre chacun chez soi, seul ou en famille, ou, si les normes sanitaires le permettent, en communauté.

Avec un cœur paisible mais sans relâche, les catholiques souhaitent aider notre société française à être une société de l’amour et de l’espérance dans la vérité et le respect de la dignité humaine, sans quoi la fraternité prônée dans notre devise républicaine ne serait qu’illusion.

Cliquez et écoutez

Pour le vendredi 22 janvier 2021

« Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle. » (Marc 3,13-14)

Trois intentions de prière

► Rendons grâce à Dieu le Créateur pour celles et ceux qui témoignent humblement de la beauté de sa créature humaine en l’accueillant et en l’accompagnant avec amour.
► Supplions Dieu pour qu’il nous convertisse en nous prenant auprès de Lui, et nous donne le courage de vivre en accord avec notre foi grâce à laquelle nous voyons l’image de Dieu en tout être humain.
► Prions pour les hommes et les femmes qui expérimentent durement leurs fragilités et leurs limites.

Pour aller plus loin et mieux comprendre les enjeux

Radio Vatican – Publié le 29/01/16

Le Souverain Pontife a exprimé ce jeudi sa préoccupation face au développement accéléré des sciences et des technologies biologiques et médicales.

Le Saint-Père a reçu le jeudi 28 janvier les membres du Comité italien de bioéthique, créé il y a plus de 25 ans. L’occasion pour lui de mettre en garde contre le risque de perdre toute référence autre que l’utilité et le profit, surtout dans le contexte actuel marqué par le relativisme et scepticisme quant aux facultés de la raison humaine.

« Le respect de l’intégrité et de la bonne santé des êtres humains de la conception jusqu’à la mort naturelle, a-t-il insisté, est un principe éthique fondamental auquel n’échappent pas les applications biotechnologiques dans le domaine médical. Celles-ci ne doivent jamais faire tort à la dignité humaine ni être guidées uniquement par des objectifs industriels et commerciaux. » Parmi les défis actuels, le Pape François a cité le cas des embryons humains que l’on traite comme du matériel que l’on peut éliminer, et celui des personnes malades et âgées proches de la mort.

Prudence face au développement rapide des sciences et des technologies biologiques et médicalesPUBLICITÉ

Le Souverain Pontife a demandé par ailleurs au Comité d’éthique de « réfléchir au thème du handicap et de la marginalisation des personnes vulnérables dans une société qui tend vers la compétition et l’accélération du progrès ».

Autre recommandation : l’analyse interdisciplinaire des causes de la détérioration de l’environnement. Il faut mettre au point des lignes de conduite destinées aux sciences biologiques ; faire une étude comparative des théories biocentriques et anthropocentriques ; chercher des parcours permettant de reconnaître le rôle central des êtres humains dans le respect des autres créatures vivantes et de l’environnement tout entier.

Enfin, le Pape François souhaite une harmonisation des normes et des règles s’appliquant aux activités biologiques et médicales. C’est une tâche « complexe mais possible ». « Le témoignage de la vérité contribuera au développement de la conscience civile. »

Au début de son discours, le Saint-Père avait tenu à faire une précision : « Tout le monde sait que l’Église est sensible aux questions éthiques ; mais tous ne comprennent peut-être pas que l’Église ne revendique aucun espace privilégié dans ce domaine. Au contraire, elle se réjouit quand la conscience civile, à différents niveaux, est capable de réfléchir, de discerner et d’agir sur la base d’un raisonnement libre et ouvert et des valeurs qui fondent la personne et la société. »

Voici une émission de KTO qui envisage le côté juridique, ce qui nous permet de mieux comprendre les enjeux au niveau éthique:

Emission KTO de septembre 2019

Ce 21 janvier 2021, le Pape François a accepté la promulgation du décret reconnaissant l’héroïcité des vertus de Jérôme Lejeune, après le vote positif du congrès des théologiens et des évêques et cardinaux réunis en session ordinaire le 12 janvier 2021. Ecoutez et réfléchissez sur ce que dit le président de la fondation « Jérôme Lejeune »: